Une rencontre nationale des Urban Sketchers (croqueurs urbains) a eu lieu à Lyon, du 6 au 9 juin 2025. Environ 1 000 personnes ont participé à l’événement pour croquer Lyon pendant quatre jours. L’organisation était au top, avec un parcours différent proposé chaque jour. J’ai pu découvrir cette belle ville.
Cette rencontre m’a permis de découvrir différents quartiers de Lyon, d’en croquer quelques-uns et de rencontrer des croqueurs venus de toute la France. L’émulation de cet événement, dans une ambiance conviviale, m’a permis de dessiner 3 croquis par jour.
Guénaël, animateur de l’atelier croque Rennes
Dès le vendredi, je suis allé dans la vieille ville et j’ai dessiné la cathédrale Saint-Jean-Baptiste ainsi que la place animée de Saint-Jean. Pour finir, je me suis rendu dans le quartier Saint-Georges pour y croquer un pont piéton au-dessus de la Saône.
Majestueuse et chargée d’histoire, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste se dresse au cœur du Vieux Lyon. Sa façade gothique, finement sculptée, attire immédiatement le regard. J’ai pris le temps de croquer ses lignes imposantes.
Juste devant la cathédrale, la place Saint-Jean est vivante et animée. On y croise des familles, des groupes de visiteurs, et parfois des artistes de rue. J’ai choisi un coin d’ombre pour poser mon carnet et dessiner cette ambiance chaleureuse. Entre les pavés, les cafés aux terrasses pleines, et les bâtiments anciens.
Un peu plus au sud, le quartier Saint-Georges offre une atmosphère plus tranquille, presque intime. En longeant la Saône, je suis tombé sur un joli pont piéton, élégant dans sa simplicité. J’ai aimé m’installer au bord de l’eau pour dessiner cette scène paisible, entouré de façades colorées et de verdure.
Je suis allé dessiner dans le Vieux Lyon, quartier Saint-Jean. J’ai pris le funiculaire pour visiter la magnifique basilique Notre-Dame de Fourvière et dessiner à côté, au jardin du Rosaire.
Dans le quartier Saint-Jean, j’ai cherché le bon endroit pour sortir mon carnet et mes pinceaux, et j’ai trouvé une petite place. Entre les averses du matin, j’ai quand même pu faire mon croquis.
Vue depuis le parc du Rosaire (quartier de Fourvière)
Depuis les hauteurs du quartier de Fourvière, la vue sur Lyon est magnifique, et j’ai pu m’installer à l’ombre dans le parc du Rosaire.
Le parcours propose de dessiner dans le quartier Bellecour, en plein cœur de Lyon. Avec sa vaste place, ses boutiques et son animation constante, c’est un lieu idéal pour croquer l’ambiance urbaine. Les immeubles environnants, d’inspiration haussmannienne mais typiquement lyonnais, offrent de belles façades aux lignes élégantes
La place des Jacobins, située entre Bellecour et les Terreaux, est l’une des plus élégantes de la Presqu’île. Avec sa fontaine blanche sculptée et ses immeubles raffinés, elle offre un cadre charmant et apaisant, parfait pour dessiner l’architecture et les jeux d’ombre autour de la place.
Après un pique-nique au bord de la Saône, j’ai dessiné la cathédrale Saint-Jean au premier plan et, plus haut sur la colline, la basilique de Fourvière.
Après avoir visité le quartier Bellecour, je me suis rendu le long du Rhône pour dessiner le quai Victor Augagneur, où les Lyonnais se posent pour lire, discuter ou simplement profiter du soleil. L’ambiance y est détendue, entre les péniches amarrées et le va-et-vient des passants.
Dernier jour, j’ai pu découvrir le quartier de la Croix-Rousse, perché sur les hauteurs de Lyon. Avec ses ruelles en pente, ses murs colorés et ses célèbres traboules — ces passages étroits qui traversent les immeubles et les cours intérieures — le quartier révèle un charme unique. Autrefois empruntées par les canuts, les ouvriers tisseurs de soie, pour transporter la soie à l’abri, ces traboules offrent aujourd’hui un terrain idéal pour flâner et croquer l’ambiance singulière de la ville.
Depuis la place Bellevue, j’ai pu dessiner le Rhône et le quartier des affaires, avec ses tours modernes qui contrastent avec le reste de la ville. La vue panoramique offrait une belle occasion de croquer l’horizon urbain.
L’escalier des Voraces, emblématique de la Croix-Rousse, est un haut lieu de l’histoire lyonnaise. Construit au XIXe siècle, il servait de passage stratégique lors des révoltes des canuts, les ouvriers tisseurs de soie installés sur la colline. Grâce aux traboules — passages couverts traversant les immeubles — les canuts pouvaient se déplacer discrètement et résister plus efficacement. Bien que violemment réprimées, leurs révoltes ont marqué les débuts du mouvement ouvrier en France et sensibilisé l’opinion aux conditions de vie des travailleurs.
Croquis: Guénaël
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